
Aujourd’hui le thermomètre indique 40 degrés sous zéro. Le vent glacial de la nuit précédente (qui donnait une impression de -47 degrés Celsius), a laissé la place à un ciel complètement dégagé et à un soleil radieux.
Ce qui fait dire à mon cher mari que nous avons une journée magnifique…
Une journée comme dans un calendrier!
Certainement pas un calendrier de destinations exotiques. Heureusement, grâce à la chaleur du poêle à bois, qu’on doit garder allumé jour et nuit, on se sent un peu plus près du Sud.
La chaleur enveloppante d’un poêle à bois, les bûches qui craquent et crépitent, sont des éléments qui créent, disons-le franchement, une dépendance.
Mes grands-parents maternels ont toujours vécu dans une maison où trônait un poêle à bois. Parfois, je les entendais se plaindre de comment il pouvait faire froid dans la maison de leurs amis qui n’en avaient pas.
À présent, je comprends. Je comprends ce sentiment de manque, cette couverture, cette âme qui nous réchauffe et nous réconforte a quelque chose d’unique, rien à voir avec un feu de camp l’été.

Et si plusieurs aimeraient bien se passer de l’hiver, de sa neige et son froid mordant et bien nous, au contraire, on apprécie cette saison. Car vivre en campagne c’est aussi vivre avec les quatre saisons.
L’hiver est absolument nécessaire. C’est une saison où la terre se repose, endormit sous son épaisse couche de neige.
Notre cour semble complètement déserte. Aucun cri de chèvre ni de cocorico de nos chers pensionnaires qui sont partis, bien au chaud, chez des voisins qui ont des abris constamment chauffés. Seuls nos chevaux bravent le froid avec leur épaisse fourrure.
Cette dormance de la terre représente pour nous un moment de réflexion, quels seront les projets à venir au printemps : que sèmerons-nous dans le jardin? quels animaux seront de retour dans la basse-cour?
C’est donc avec excitation et empressement que nous regardons la neige étincelante qui fondera bien assez vite pour laisser la place à un printemps tout vert.
j’aime beaucoup. Quelle belle découverte. Je vais suivre avec bonheur votre petit bonheur!
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Merci beaucoup Isabelle!
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